lundi 30 juin 2008

Un spécimen

Il y a quelques séquoias géants dont je n'ai pas réussi à me départir encore, j'aime trop les voir se développer dans ma cour. Je les planterai peut-être à l'automne en forêt dans des endroits bien choisis...


Voyez ce spécimen sur une photo en date du 30 mai après avoir passé 1 mois et demi dehors, exposé au froid printanier. Voici comment il a récupéré au mois de juin (voir les 4 photos suivantes du 30 juin) avec plus de 150 mm de pluie!!! On se croirait presque dans les montagnes californiennes! J'observe que même si les séquoias croissent un peu, ils entreprennent surtout un processus de densification intense du feuillage.







vendredi 20 juin 2008

La tournée des séquoias

(Sur cette photo prise en juin 2008, un des 7 séquoias de 5 à 6 semaines plantés à l'automne 2007. Il a survécu à l'hiver zone 3 sous un tapis de neige de 1 à 2 m!)

Ça y est, les photos sont prises!


L'hiver pouvait sembler le pire ennemi du séquoia géant en forêt au Québec, mais pour l'instant il n'en est rien. Nous verrons ce qu'il advient pendant l'été et les périodes chaudes. Mes pires ennemis pour le moment comme vous pourrez constater sont:

-Les orignaux

-Les inondations

-La sécheresse en milieu découvert et sablonneux

-Un animal inconnu qui déterre les séquoias pour se nourrir (de l'engrais à conifère en granule CIL 10-3-6?)


Mon pire problème irrésolu est celui de l'animal qui déterre mes séquoias. Quel est-il? Pourquoi? Le plus probable me semble le porc-épic pour se nourrir du potassium (le 6 de la formule 10-3-6). L'orignal me semble improbable dans la mesure où la nature des dégâts semble impliquer une manipulation délicate. J'ai vu des empreintes claires de porc-épic et tous les trous n'étaient pas entourés de trace d'orignaux. J'espère juste qu'il ne fera pas le tour de tous mes séquoias...


Bonne promenade!



mardi 17 juin 2008

Vert séquoia

J'étais curieux de tester cette fameuse couleur unique du séquoia gelé qui reprend ses couleurs. Mission accomplie.

J’ai sorti quelques-uns de mes plus vieux séquoias – non sans un soupçon de doute et un petit pincement au cœur – à la mi-avril dans la cour. Ils ont vécu plusieurs nuits de gels légers, disons de 0 à –5 degrés. Fait à noter, leur croissance a complètement stoppé tout ce temps durant et ils sont devenus brunâtres. Leur croissance n’a repris qu’avec des journées ensoleillées et des nuits plus chaudes (10 degrés et plus).

Les voici arborant un vert nouveau genre en contraste avec l’herbe environnante.



Première étape franchie



Hier je me suis tapé sur les doigts, et plus encore. Je n’ai pas pris la peine de sauvegarder mon billet ailleurs que dans le template de blogger et j’ai tout perdu au moment de soumettre! Prise 2 (sauvegardée).

Le jeune séquoia géant sur cette photo prise en juin 2008 n’a l’air de rien, mais il a été planté en forêt à l’âge de 6 semaines en octobre 2007! Il a passé l’hiver dans une zone 3 sous 4 à 6 pieds (1 à 2 m) de neige avec des pointes normales à –35 degrés Celsius! Il y a encore quelque temps, il portait la couleur bronzée du séquoia gelé et la réapparition du vert et de quelques aiguilles confirme sa santé! Je tenais à tenter cet extrême en plantant de très jeunes séquoias juste avant les périodes de gel. À toujours les dorloter, comment saurions-nous ce qu’ils peuvent vraiment endurer ou non? Des 7 séquoias géants de cet âge qui ont été plantés à l’automne 2007 en forêt, au moins un autre a survécu. Je n’ai pas eu le temps d’aller voir les autres.

Je n’ai pas eu le temps car j’avais du pain sur la planche. Ce printemps, une cinquantaine de séquoias géants âgés de 6 à 8 mois ont été plantés en forêt dans des milieux similaires. Certains sont situés dans un ancien champ en friche inondé par des castors, puis asséché de nouveau depuis que leur barrage a été détruit et la famille éliminée. D’autres ont été plantés près de la cabane à sucre tout près du ruisseau. Certains sont déjà morts de sécheresse, essentiellement ceux qui se trouvaient à découvert dans un sol trop sablonneux. La plupart se portent très bien et continuent de pousser comme si de rien n’était. Deux séquoias ont été piétinés par des orignaux venus s’abreuver près de l’ancienne dame… Comme quoi on est vraiment en pleine nature. Je donnerai plus de détails avec des photos à l’appui durant l’été.

Une cinquantaine de séquoias d’environ 4 mois trop fragiles pour être exposés à la sécheresse de l’été le passeront dans le bureau. Le temps plus clément de l’automne et le sol humide de l’hiver leur laissera le temps de s’installer avant l’été 2009.

Voici un séquoia en forêt depuis quelques semaines qui se porte très bien. Je leur laisse un peu d’ombre le temps qu’ils grandissent. On éclaircira l’environnement s’ils s’en sortent une fois la tête sortie de la neige.